Les écoles et les Instituteurs

école des garçons , photo en1930

école des garçons 1930 école des garçons 1930

Mairie et école des garçons construites vers 1868. L'école est agrandie en1913. L'instituteur de droite est Alphonse Lorcery, champion de France du triple saut en 1935.

le 2e instituteur est Mr Bailly.

 Avec l'aide d'anciens j'ai pu mettre un nom sur chaque visage. ( si certains veulent savoir, me contacter).

Ecole des filles

 La construction de cette école a été prise en conseil municipal du 20 avril 1902

 Présentation des plans et devis lors du conseil municipal du 15 aout 1903

 Construite en 1904, architecte : Henri Tarlier

 Le 5 aout 1906        - Le conseil décide que l'inauguration de l'école des filles aura lieu le 30 septembre 1906, qu'un banquet par souscription  aura lieu à cette

                                  occasion, que Mr le préfet, le sous préfet, l'inspecteur d'académie, l'inspecteur primaire, le sénateur et le député de la circonscription

                                  le conseiller général et le conseiller d'arrondissement du canton, le percepteur, les instituteurs et institutrices de la commune, l'architecte

                                  l'entrepreneur, les patrons de chaque corps de métier, le garde champêtre, seront invités, que le banquet sera tiré au sort entre les débitants

                                 de Préveranges, qu'une fête sera organisée le soir avec course à bicyclettes, ballon, feux d'artifice, bal gratuit que l'école des filles sera

                                  illuminée et pavoisée.

 Inauguration le 30 septembre 1906

Photo prise vers 1910

Ecole des filles construite en 1904

 

Ecole du Montet fermée en septembre 1966

école du Montet construite en 1892Ecole du Montet , ouverture en Avril 1898

 septembre 1966 : -suite à la fermeture de l'école du Montet depuis cette rentrée, un ramassage scolaire des élèves est éffectué les jours de classe, le

                                     ramassage s'éffectue en 2 circuits

Le 14 décembre 1978 le conseil municipal vote à l'unanimité la vente de l'école du montet

 

 

ancienne école du Montet , fermée en septembre 1966, photo de 2015

Quelques décisions du conseil municipal de Préveranges

 .le 09 février 1913 :acquisition d'une pendule dans chaque école de la commune à commencer par l'école de garçons

  le 1er juin 1924 : achat de cartes scolaires pour les écoles de Préveranges et du Montet..

  le 26 février 1928 la municipalité vote la gratuité des fournitures scolaire, les livres restant  propriété communale.

  1929 :  La nouvelle municipalité décide la gratuité des fournitures et des livres ceux ci restants la propriété des élèves.

  le 17 novembre 1929 : achat de tables pour l'école du Montet, les anciennes étant irréparables

  1931 : installation d'une cantine scolaire au Montet

  le 22 novembre 1931 l'allumage des feux et balayage des classes de Préveranges par une journalière, (le cantonnier qui le faisait perdait chaque jour 1/2 journée de travail).

 

 Sources : archives municipales

Etablissement de soeurs de la Charité

soeurs de la charité2

Les Instituteurs de 1668 à 1899

 

 

ANNEE

Source: Monographie de V.Rochon

 

Nom des instituteurs

Origine

 

élèves inscrits

élèves payants

élèves gratuits

       

sur registre

   
             
             

1668

Hachille MARIN

Picardie

       

1700

Gabriel LACHAUME

         

1749

Fiacre VAILHARDOT

Montaigut ,Puy de Dôme

       

1773

Charles DESPRES

         

1816

Gabriel TARDY

ancien curé

       

1822

Barthélémy BUNELLE

         

1825

Antoine DELAREBARDIERE

ancien curé

       

1833

Victor BENOIST

Préveranges

       

1837

Antoine PINTHON

Préveranges

       

1839

Vve PINTHON

Préveranges

       

1841

Pierre BLANCHARD

Ste Sévère,Indre

       

1846

J.B. PELLETIER

Toulx st  Croix,Creuse

       

1851

J.B.MORLAT

Meillant,Cher

       

1855

"

   

48

22

10

1856

"

   

49

23

11

1857

"

   

40

21

10

1858

"

   

33

18

10

1859

"

   

45

25

10

1860

"

   

46

24

10

1861

"

   

37

27

11

1862

Michel GIRAUDON

Charenton,Cher

 

45

25

10

1863

"

   

43

27

10

1863

THEVENIN

         

1864

Louis METRE

Dun le Roi,Cher

 

36

17

10

1865

"

   

44

23

12

1966

"

   

60

36

12

1867

"

   

51

31

14

 

inauguration de la nouvelle école en 1868

         

1868

Silvain BAUCHERON

Villecelin,Cher

 

51

19

24

1869

     

52

21

29

1870

     

74

32

36

1871

     

70

25

34

1872

     

81

32

44

1873

     

85

28

47

1874

     

95

34

49

1875

     

90

34

53

1876

     

98

25

61

1877

     

112

33

70

1878

Jean DUCLUZEAU

St Saturnin ( Cher)

 

115

28

85

1879

     

121

27

91

1880

     

127

29

83

1881

Vincent ROCHON

Dun sur auron,Cher

 

138

école primaire

120

         

gratuite loi du :16/06/1881

 

1882

     

156

 

126

1883

     

152

 

134

1884

     

158

 

132

1885

     

161

 

125

1886

     

162

 

143

1887

     

168

 

128

1888

     

168

 

137

1889

     

182

 

138

1890

     

189

 

150

1891

     

191

 

151

1892

     

180

 

157

1893

     

181

 

151

1894

     

178

 

156

1895

     

162

 

149

1896

     

162

 

163

1897

     

153

 

152

1898

     

127

 

143

1899

     

138

 

120

   

nommé à Préveranges à la date du

       
 

Auguste GROBOIS

1er/08/1880

       
 

Simon BALUT

1er/09/1881

       
 

Camille RALLU

1er/09/1882

       
 

Hippolyte HORY

14/08/1883

       
 

J.B. MICHEAU

1er/08/1884

       
 

Paul CAMPAGNET

1er/08/1891

       
 

André BENOIST

1er/08/1896

       
 

Antoine GUILLAUME

1er/08/1897

       
 

DEMAISON

1899

       
 

BELLE

1er/08/1899

       
             
             

Au cours des  années 1950 à 1970 se sont succédés :Mrs et Mmes PARFONDRY, BRANDON, DELEPORTE

Les diverses lois de l'enseignement

 

  • Le 28 juin 1833, la loi Guizot impose aux communes de plus de 500 habitants de financer une école de garçons.
  • Le 23 juillet 1836, aménagement d'une extension de la loi Guizot aux filles sans obligation communale.
  • Le 15 mars 1850, promulgation de la loi Falloux sur l'instruction primaire et la liberté des enseignements primaires et secondaires.
  • Le 10 avril 1867, obligation pour les communes de plus de 500 habitants d'avoir une école de filles.
  • Le 8 octobre 1880, ouverture possible de classes enfantines pour les élèves de moins de 7 ans.
  • Le 16 juin 1881, et le 28 mars 1882 les lois Ferry instituent l'enseignement primaire public gratuit, laïc et obligatoire, pour les filles en 1882.

Articles de loi sur la gratuité en1881 et l'obligation l'enseignement en 1882

Loi du 16 juin 1881 qui établit la gratuité absolue de l’enseignement primaire dans les écoles publiques.

EXTRAIT DE LA LOI

Art. 1er – Il ne sera plus perçu de rétribution scolaire dans les écoles primaires publiques, ni dans les salles d’asile publiques. Le prix de pension dans les écoles normales est supprimé. ..

. Art. 3 – Les prélèvements à effectuer en faveur de l’instruction primaire sur les revenus ordinaires des communes, en vertu de l’article 40 en vertu de la loi du 15 mars 1850,, porteront exclusivement sur les ressources ci-après énumérées : 1Ý Les revenus en argent des biens communaux ; 2Ý La part revenant à la commune sur l’imposition des chevaux et voitures et sur les permis de chasse ; 3Ý La taxe sur les chiens ; 4Ý Le produit net des taxes ordinaires d’octroi ; 5Ý Les droits de voirie et les droits de location aux halles, foires et marchés. ...

Art. 5 – En cas d’insuffisance des ressources énumérées aux articles 2, 3 et 4 de la présente loi, les dépenses seront couvertes par une subvention de l’Etat.

Art. 6 – Le traitement des instituteurs et institutrices, titulaires et adjoints, actuellement en exercice, ne pourra, dans aucun cas, devenir inférieur au plus élevé des traitements dont ils auront joui pendant les trois années qui auront précédé l’application de la présente loi.

Art. 7 – Sont mises au nombre des écoles primaires publiques donnant lieu à une dépense obligatoire pour la commune, à la condition qu’elles soient créées conformément aux prescriptions de l’article 3 de la loi du 10 avril 1867. 1Ý Les écoles communales de filles qui sont ou seront établies dans les communes de plus de quatre cents âmes ; 2Ý Les salles d’asile ; 3Ý Les classes intermédiaires entre la salle d’asile et l’école primaire, dites classes enfantines, comprenant des enfants des deux sexes et confiées à des institutrices pourvues du brevet de capacité ou du certificat d’aptitude à la direction des salles d’asile. La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et par la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de l’Etat, Fait à Paris, le 6 juin 1881.

Signé JULES GREVY Le Ministre de l’Intérieur et des cultes, Signé Constans Le Président du Conseil Ministre de l’Instruction publique et des beaux-arts, Signé JULES FERRY

 

LOI SUR L’INSTRUCTION OBLIGATOIRE Du 28 MARS 1882 EXTRAIT DE LA LOI.

les principaux articles

Art. premier : L’enseignement primaire comprend : - L’instruction morale et civique, - La lecture et l’écriture, - La langue et les éléments de la littérature française, - La géographie, particulièrement celle de France, - L’histoire, particulièrement celle de France jusqu’à nos jours, - Quelques leçons usuelles de droit et d’économie politique, - Les éléments des sciences naturelles, physiques et mathématiques, leurs applications à l’agriculture, à l’hygiène, aux arts industriels, travaux manuels et usage des outils des principaux métiers, - La gymnastique, - Pour les garçons, les exercices militaires, - Pour les filles, les travaux à l’aiguille.

Art. 2 : Les écoles primaires publiques vaqueront un jour par semaine, outre le dimanche, afin de permettre aux parents de faire donner, s’ils le désirent, à leurs enfants, l’instruction religieuse en dehors des édifices scolaires. L’enseignement religieux est facultatif dans les écoles privées. .

Art. 4 : L’instruction primaire est obligatoire pour les enfants des deux sexes, âgés de six à treize ans révolus ; elle peut être donnée soit dans les établissements d’instruction primaire ou secondaire, soit dans les écoles publiques ou libres, soit dans les familles, par le père de famille lui-même ou par toute personne qu’il aura choisie. Un règlement déterminera les moyens d’assurer l’instruction primaire aux enfants sourds-muets et aux aveugles.

Art. 5 : Une commission municipale scolaire est instituée dans chaque commune, pour surveiller et encourager la fréquentation des écoles. Elle se compose du Maire, président, d’un des délégués du canton.

Art. 6 : Il est institué un certificat d’études primaires ; il est décerné après examen public auquel pourront se présenter les enfants dès l’âge de onze ans. Ceux qui, à partir de cet âge, auront obtenu le certificat d’études primaires, seront dispensés du temps de scolarité obligatoire qu’il leur restait à passer.

Art. 7 : Le père, le tuteur, la personne qui a la garde de l’enfant, le patron chez qui l’enfant est placé, devra, quinze jours avant l’époque de la rentrée des classes, faire savoir au maire de la commune s’il entend faire donner à l’enfant l’instruction dans la famille ou dans une école publique ou privée ; dans ces deux derniers cas, il indiquera l’école choisie.

Art. 8 : Chaque année, le maire dresse, d’accord avec la commission municipale scolaire, la liste de tous les enfants âgés de six ans à treize ans, et avise les personnes qui ont charge de ces enfants de l’époque de la rentrée des classes. .

Art. 10 : Lorsqu’un enfant manque momentanément à l’école, les parents ou les personnes responsables doivent faire connaître au directeur ou à la directrice les motifs de son absence. Les directeurs et les directrices doivent tenir un registre d’appel qui constate, pour chaque classe, l’absence des élèves inscrits. A la fin de chaque mois, ils adresseront au maire et à l’inspecteur primaire un extrait de ce registre, avec l’indication du nombre des absences et des motifs invoqués. Les motifs d’absence seront soumis à la commission scolaire. Les seuls motifs réputés légitimes sont les suivants : maladie de l’enfant, décès d’un membre de la famille, empêchements résultant de la difficulté accidentelle des communications. ...

Art. 15 : La commission scolaire pourra accorder aux enfants demeurant chez leurs parents ou leur tuteur, lorsque ceux-ci en feront la demande motivée, des dispenses de fréquentation scolaire ne pouvant dépasser trois mois en dehors des vacances. Ces dispenses devront, si elles excèdent quinze jours, être soumises à l’approbation de l’Inspecteur primaire. La commission peut aussi, avec l’approbation du conseil départemental, dispenser les enfants employés dans l’industrie et arrivés à l’âge de l’apprentissage, d’une des deux classes de la journée ; la même faculté sera accordée à tous les enfants employés, hors de leur famille, dans l’agriculture.

Art. 16 : Les enfants qui reçoivent l’instruction dans la famille doivent, chaque année, à partir de la fin de la deuxième année d’instruction obligatoire, subir un examen qui portera sur les matières de l’enseignement correspondant à leur âge dans les écoles publiques. Les parents sont mis en demeure d’envoyer leur enfant dans une école publique ou privée.

Art. 17 : La caisse des écoles, instituée par l’article 15 de la loi du 10 avril 1867, sera établie dans toutes les communes.

 Souces : J.O.